les lieux : Beaurepaire Saint Barthélemy Gervans

Dès la guerre, sans doute peu de temps après que René ait été démobilisé, René et Madeleine s'installent dans la maison familiale de Beaurepaire. Au vu des témoignages qui subsistent,(peintures aux poutres du second étage), c'est dans cet étage qu'ils s'installent. Impossible de dire s'il y avait un tour, ou un four. Ils vivent à peu près sans revenus, dit-on. Ils réalisent des santons, des crèches, et commencent vers 1941 à produire leurs premières figurines. 

Au printemps de 1944, ils emménagent dans une maison à Saint-Barthélemy, où l'atelier prend son essor, près de quinze années. Le four électrique arrive en 1945. Dès cette époque, aux productions de demoiselles vient s'ajouter la réalisation de pièces dites "pour la table". L'évolution de leur production ne va pas cesser.

Leur première enseigne, sur le mur de la grange adjacente, se voit encore. Merci à celui qui l'entretient ! Vers 1955 ou 56, la Grange aux potiers se voit mieux, avec cette enseigne en métal, qu'on ne pouvait manquer. Cette enseigne sera remontée à Gervans. Des photos permettent de voir comment ils étaient installés, et quelle était leur production. 

Une petite maison, une grange, un atelier, un jardin. 

Vers 1950, René crée des modèles de pièces pour fabrication en série par Revol, à Saint-Uze, et même, en 1952, par les établisssements Masse, à Desvres, près de Boulogne sur mer. Cette époque de collaboration avec Revol fut une belle époque (à suivre).

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Si on considère un "modèle" alors bien utile (et donc vendable, car il faut vivre), celui de la soupière, cette évolution se voit à travers la succession de  différentes "soupières" depuis les années 1945-50 et 1960-65. Dans la colonne de droite du blog, cliquer sur "soupières". (à suivre)

(note : la soupière était alors, avec le pichet, le "récipient" le plus utilisé, surtout le soir. Ces objets du quotidien étaient pour René et Madeleine de Valence un formidable sujet de création, permettant à la l'art de se mêler à la vie, comme l'écrivit René de Valence)